Je disais donc que j’avais délaissé la grammaire pour me concentrer sur le vocabulaire et accessoirement l’apprentissage des Kanjis.
Ce choix de délaisser la grammaire à été motivé par le fait qu’il est possible de parler en japonais en gardant le verbe à l’infinitif.
C’est moche, parfois irrespectueux et déroutant mais pour un étranger juste parler est déjà un bon point donc je me suis dit que j’allais tout simplement ne plus m’en préoccuper.
Et c’est probablement le meilleur choix que j’ai fait pour mon cas.
Apprendre le japonais par passion et curiosité…le but était juste de pouvoir échanger avec des natifs et accessoirement comprendre un peu plus les films et animés.
La méthode que j’ai choisi était celle de la répétition espacée pour un apprentissage exclusif sur smartphone.
J’ai commencé avec le ténor en la matière : Anki.
Le point fort est le support multi-plateforme et la pluralité des ressources disponibles (les Deck).
Il y en a pour tous les goûts (liste de vocabulaire, phrases, extraits…parfois avec illustrations et audio pour la prononciation), certaines ressources sont en français mais les Decks les plus exhaustifs sont en anglais (Personnellement, je retiens mieux si j’apprend de l’anglais mais c’est probablement à cause du surcroit d’attention qui m’es demandé et ça travaille aussi mon anglais qui se situait déjà à un niveau confortable).
Selon moi, le principal avantage d’Anki c’est que n’importe qui peut créer son propre Deck ou modifier un pré-existant de manière très simple (même si l’interface peut être difficile à appréhender de premier abord [utilisation exclusivement sur Android]).
J’avais une préférence pour les Decks de phrases exemples mais au bout de 4-5 mois j’ai été découragé, par la lenteur du turn-over et à cause de l’auto-évaluation.
Entre temps, j’avais découvert Memrise.
C’est une entreprise mais la vitesse de répétition étais beaucoup plus intense notamment les révisions rapides sorte de QCM chronométré avec une tolérance de 2 ou 3 erreurs.
Je n’utilisais la encore que les decks partagés (en anglais).
Mais les 10 secondes pour lire 4 phrases complètes en hiragana se sont avérés insurmontables.
C’est alors que je passais aux decks de mots (avec kanji) pour le JLPT et toujours usermade.
Mon niveau de compréhension du japonais à alors drastiquement augmenté.
La répétition était intense, 50 nouvelles cartes par jour ( soit 25 nouveau mot/kanjis) .
Et pendant le trajet jusqu’au travail, j’enchainais les quizz de révision rapide pendant les 1h30 de trajet mini et ce 5 jours par semaine.
Il m’a fallu un peu moins de 4 mois pour avoir un résultat supérieur à 95% de bonnes réponses aux tests pour la liste des mots du JLPT N5.
J’ai pris plus de temps pour y arriver mais j’ai fait de même avec la liste de mots pour le JLPT N4 tout en continuant à pratiquer sur la liste pour le N5.
J’ai commencé la liste N3, tout en continuant les autres listes..
Le temps de trajet du matin était mon moment le plus opportun pour garantir mon assiduité de pratique et vint alors le moment fatidique où j’ai terminé mon contrat et avec, la routine du trajet matinal.
J’avais alors atteint une moyenne de 40-50% au tests du N3.
Je partais alors directement pour 2 mois au japon au sein de ma belle famille…l’épreuve ultime.