Jibun no Koe (自分の声)#002

…Il m’a fallu un peu moins de 4 mois pour avoir un résultat supérieur à 95% de bonnes réponses aux tests pour la liste des mots du JLPT N5…

Je disais donc que j’avais délaissé la grammaire pour me concentrer sur le vocabulaire et accessoirement l’apprentissage des Kanjis.
Ce choix de délaisser la grammaire à été motivé par le fait qu’il est possible de parler en japonais en gardant le verbe à l’infinitif.
C’est moche, parfois irrespectueux et déroutant mais pour un étranger juste parler est déjà un bon point donc je me suis dit que j’allais tout simplement ne plus m’en préoccuper.
Et c’est probablement le meilleur choix que j’ai fait pour mon cas.
Apprendre le japonais par passion et curiosité…le but était juste de pouvoir échanger avec des natifs et accessoirement comprendre un peu plus les films et animés.

La méthode que j’ai choisi était celle de la répétition espacée pour un apprentissage exclusif sur smartphone.

J’ai commencé avec le ténor en la matière : Anki.
Le point fort est le support multi-plateforme et la pluralité des ressources disponibles (les Deck).
Il y en a pour tous les goûts (liste de vocabulaire, phrases, extraits…parfois avec illustrations et audio pour la prononciation), certaines ressources sont en français mais les Decks les plus exhaustifs sont en anglais (Personnellement, je retiens mieux si j’apprend de l’anglais mais c’est probablement à cause du surcroit d’attention qui m’es demandé et ça travaille aussi mon anglais qui se situait déjà à un niveau confortable).

Selon moi, le principal avantage d’Anki c’est que n’importe qui peut créer son propre Deck ou modifier un pré-existant de manière très simple (même si l’interface peut être difficile à appréhender de premier abord [utilisation exclusivement sur Android]).

J’avais une préférence pour les Decks de phrases exemples mais au bout de 4-5 mois j’ai été découragé, par la lenteur du turn-over et à cause de l’auto-évaluation.

Entre temps, j’avais découvert Memrise.
C’est une entreprise mais la vitesse de répétition étais beaucoup plus intense notamment les révisions rapides sorte de QCM chronométré avec une tolérance de 2 ou 3 erreurs.
Je n’utilisais la encore que les decks partagés (en anglais).
Mais les 10 secondes pour lire 4 phrases complètes en hiragana se sont avérés insurmontables.
C’est alors que je passais aux decks de mots (avec kanji) pour le JLPT  et toujours usermade.
Mon niveau de compréhension du japonais à  alors drastiquement augmenté.
La répétition était intense, 50 nouvelles cartes par jour ( soit 25 nouveau mot/kanjis) .
Et pendant le trajet jusqu’au travail, j’enchainais les quizz de révision rapide pendant les  1h30 de trajet mini et ce 5 jours par semaine.
Il m’a fallu un peu moins de 4 mois pour avoir un résultat supérieur à 95% de bonnes réponses aux tests pour la liste des mots du JLPT N5.
J’ai pris plus de temps pour y arriver mais j’ai fait de même avec la liste de mots pour le JLPT N4 tout en continuant à pratiquer sur la liste pour le N5.
J’ai commencé la liste N3, tout en continuant les autres listes..

Le temps de trajet du matin était mon moment le plus opportun pour garantir mon assiduité de pratique et vint alors le moment fatidique où j’ai terminé mon contrat et avec, la routine du trajet matinal.

J’avais alors atteint une moyenne de 40-50% au tests du N3.
Je partais alors directement pour 2 mois au japon au sein de ma belle famille…l’épreuve ultime.

KyouikuNoMichi 教育の道 #001

Sa mère aurait été originaire d’un pays anglophone, il aurait été suffisant de choisir une parmi l’abondance d’écoles bilingues anglais-français de la région parisienne et c’était plié mais voila, elle est japonaise.

Mon fils a tout juste 18 mois et il y a pas mal de questions qui nous travaillent.

C’est sur en tant que jeunes parents, on se pose pas mal de question sur pas mal de situations mais il y en a une qui nous préoccupe tout particulièrement et se pose surtout pour un enfant bilingue ( même si à la maison c’est plus du genre à minima quadrilingue) , c’est le sujet de l’école.

Sa mère aurait été originaire d’un pays anglophone, il aurait été suffisant de choisir une parmi l’abondance d’écoles bilingues anglais-français de la région parisienne et c’était plié mais voila, elle est japonaise.

Dans notre cas, il y a plusieurs choix :

  1. Écoles Publiques Internationales :
    C’est un école publique avec un programme en français plus ou moins classique, la différence se trouve sur l’enseignement en japonais : 3 heures ou 6 heures (il y en a deux à « Paris » à priori ) .
    L’avantage, c’est que le coté français et japonais travaille main dans la main et donc il y a probablement un effort pour accepter la différence de l’enfant côté français.
    Concernant la partie japonaise, il semblerait que ce soit strict. Le but étant d’inculquer en qualité/quantité à l’identique de ce qui se fait pour les enfants au japon, il n’est pas étonnant que vu le cours laps de temps disponible pour atteindre l’objectif, l’on puisse trouver cela strict/brutal
  2. Écoles 100% japonaise  (juste pour la maternelle)
  3.  Cours du mercredi et/ou du samedi
  4. Cours a distance depuis le japon
  5. Cours à domicile/Professeur particulier

Même si on est encore en région parisienne pour le moment, on habite relativement loin des écoles publiques internationales, donc peu de chance d’être accepté, surtout que les places sont peu nombreuses.

L’école 100% japonaise, on le sent moyen.

Les cours à distance de japonais on les fera mais probablement comme complément.
Les cours à domicile : c’est peut être personnalisé mais ça zappe tout le coté culturel et contact avec d’autres enfants japonais et ça coute pas mal.

 

Les cours du mercredi et/ou du samedi.

Il y a ceux qui durent 1 heure ou 2 et certains c’est une matinée ou journée d’activité.
La journée du mercredi semble un excellent compromis, l’école étant relativement proche du travail de ma femme.

On a penser aussi à regarder au niveau des écoles alternatives mais ce serait surtout pour remplacer l’école publique.

Au final, rien n’est décidé, rien n’est figé mais il nous reste encore 18 mois pour trouver.

Jibun no Koe (自分の声)#001

J’ai donc cherché comment apprendre le japonais.
C’est tout naturellement que je me suis tourné vers les manuels d’apprentissage français-japonais. était-ce la bonne méthode ?

Le japonais pourquoi? comment ?

Juillet 2015, je prévois avec un amis (qui a une licence de japonais) un voyage au japon pour l’été 2016 et je décide d’apprendre le japonais d’ici là.
À l’époque mon niveau de japonais, se limitait au vocabulaire que j’avais implicitement assimilé à travers les animés (90% vosta : 2 langues non maternelles ça aide).
Il y a tout de même un bémol à cette technique, c’est que la façon de parler est rarement naturelle, (si ce n’est totalement fantasque) pour la plupart (quelques exception mais j’y reviendrai) des animés.
Les animés resteront donc du divertissement.

Chapitre 01 : La méthode scolaire

J’ai donc cherché comment apprendre le japonais.
C’est tout naturellement que je me suis tourné vers les manuels d’apprentissage français-japonais.
J’en ai feuilleté beaucoup à la fnac où la bibliothèque.
En règle générale, ils ne sont pas donnés, peut être qu’ils sont très bon.
Dans les faits, je n’en sais pas grand chose.
Le seul et unique livre que j’ai acheté c’est « Guide de Conversation : Le Japonais de Poche » par Assimil.
Il m’a servi pour les bases. Je l’ai lu brièvement mais sans jamais trop m’attarder. Je ne pense pas l’avoir fini (ou alors je ne m’en rappelle pas).

Encore aujourd’hui, mon niveau de compréhension de la grammaire japonaise est celui que j’ai probablement obtenu en lisant ce livre. Je n’ai pas suivi un seul autre cours de grammaire depuis.
C’est un choix, assumé et j’expliquerai pourquoi dans un prochain Billet.